INTERVIEW : GAHO se confie pour la sortie de son premier album !

par K! World

Bonjour, merci de nous accorder cette interview. Pourriez-vous nous présenter à nos lecteur(trice)s ?

Bonjour, je suis l’auteur-interprète Gaho. Je fais tout moi-même, de la composition à l’écriture de paroles en passant par la production de chansons. Je m’épanouis autant dans la pop que le R&B et le rock. J’adore m’exprimer en musique grâce à mon timbre de voix et mes méthodes de chant particulières.

Au lycée, vous avez décidé de vous lancer de manière professionnelle dans la musique en devenant idol, mais vous avez finalement abandonné l’idée. Pourquoi ce changement en cours de route ?

Quand j’étais au lycée, j’ai rencontré mon ami et collègue Villain, c’est à ce moment que j’ai commencé à rêver de devenir auteur-interprète. Quand on s’est connus, il étudiait la danse, mais il a changé de voie par la suite. Un jour, il m’a proposé de chanter un morceau qu’il avait composé, et c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à apprendre le code et la composition de chansons en autodidacte grâce à des vidéos sur YouTube.

GAHO dans KAVE, reprenant une chanson d’Olivia Rodrigo

Vous faites aujourd’hui partie du groupe KAVE et du collectif PLT, quelle est la différence entre les deux ?

En fait, « PLT » est l’abréviation du nom de notre label Planetarium Records. Dans l’agence, nous sommes tous des artistes lancés en solo. Un jour, nous avons organisé un showcase sous le nom de PLT pour montrer ce dont nous étions tous capable d’apporter sur le plan musical, et je pense qu’à ce moment-là on nous a confondu avec un groupe d’idols R&B. Même si PLT n’est que le nom de notre label, ce serait génial de pouvoir faire des sorties musicales en groupe, pour montrer ce que nous avons la capacité de produire tous ensemble.
En ce qui concerne KAVE, c’est le groupe que j’ai créé avec des amis. Nous réunir nous a pris des années. Je connais certains d’entre eux depuis le lycée, et d’autres depuis l’université. Je peux me reposer sur eux sans problème, et c’est pour cette raison que nous avons une bonne symbiose dans KAVE.

Vous sortez votre premier album studio en solo Fireworks, où chaque chanson représente une émotion de la jeunesse. Sont-elles tirées de votre propre expérience ?

Oui, certaines sont inspirées de mon expérience, d’autres par des films et dramas que j’ai vus. Elles viennent de conversations que j’ai eues avec des ami(e)s qui me donnaient des conseils pour soulager leurs inquiétudes. Ayant moi-même 25 ans, je comprends comment les jeunes pensent et mènent leur vie actuellement, et ce sont ces idées que contient l’album.

Vous êtes à la fois interpète, parolier et compositeur, dans quel domaine vous sentez-vous le plus épanoui ?

Sûrement dans la composition. Je n’ai aucun hobby mais je m’éclate tellement à coder et créer des mélodies que je fais ça toute la journée en restant enfermé, et je ne m’en lasse pas. C’est fascinant de pouvoir entendre quelque chose de nouveau à chaque fois que je me mets au travail.

Vous enchaînez les OST à succès depuis le début de votre carrière, comme Start Over pour Itaewon Class et un autre prochainement pour le tant attendu drama Jirisan. Quel est le plus marquant de votre carrière ? 

C’est vraiment une question très difficile, mais si mon choix devait se faire uniquement par rapport à une préférence musicale, je dirais Running (NdlR : OST du drama Start-Up). Même moi je le chantonne naturellement quand je l’écoute de temps en temps car il me met tout de suite de bonne humeur.

Avec tous les projets auxquels vous participez, comment gérez-vous la pression au quotidien ?

Je ne ressens pas vraiment la pression car je suis toujours dans l’optique que chaque projet est une opportunité pour apprendre de nouvelles choses. Bien entendu, je me fixe toujours de hauts objectifs, mais le résultat est toujours au rendez-vous si je fais de mon mieux.

Dans votre carrière, avez-vous un rêve fou que vous aimeriez réaliser ?

J’adorerais monter un projet musical avec certains de mes artistes favoris, comme Justin Bieber ou Imagine Dragons. Même s’ils sont dans le métier depuis un moment, ils ne se reposent jamais sur leurs acquis et n’hésitent pas à se lancer de nouveaux défis sur le plan musical. J’aimerais beaucoup être comme ça aussi, pouvoir profiter des challenges qui s’offrent à moi, comme un électron libre. Mon plus grand rêve serait de devenir pionnier d’un nouveau genre musical, propre à mon univers.

Vous êtes déjà passé en France avec votre groupe PLT, avez-vous des anecdotes sur votre voyage à Paris ?

Je me souviens des fans qui m’attendaient à l’aéroport quand je suis arrivé à Paris, et qui m’ont offert des cadeaux. Ils connaissaient l’horaire de notre vol, et je voudrais les remercier d’avoir attendu aussi longtemps et de nous avoir gâtés. Tout le monde a passé un bon moment pendant le concert, et je me souviens même avoir croisé par hasard quelques fans en allant manger après.

Un petit mot de fin pour vos fans français ?

Mon concert à Paris était début 2019 et j’ai l’impression que c’était hier alors que nous sommes déjà en novembre 2021. Merci de continuer à aimer ma musique. Mon premier album est enfin sorti. Du haut de mes 25 ans, j’espère que beaucoup de fans français écouteront mon premier album qui exprime de nombreux sentiments de la jeunesse et s’inscrit dans plusieurs univers musicaux. Merci !!

Un grand merci à GAHO ! Crédits : Global PR & Marketing by MJ Tonz