INTERVIEW : ONE OR EIGHT, succès international aux multiples influences

par K! World

Les boy groups venant d’Asie ont le vent en poupe, et pas seulement du côté de l’industrie K-Pop. Après des débuts remarqués au Japon en 2024, ONE OR EIGHT a su se démarquer grâce à des collaborations internationales prestigieuses pour son si jeune âge – Ryan Tedder, Big Sean… Fort de leur succès grandissant, les garçons – formés en Corée et markettés à la manière de leurs confrères coréens – sont désormais prêts à conquérir le marché européen. Découvrez-les sans tarder dans notre interview exclusive, pour ne pas rater le coche !

©Provided by Avex Entertainment

Bonjour, merci pour votre temps ! Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

TAKERU : Nous sommes ONE OR EIGHT ! Notre nom de groupe vient de l’expression « tout ou rien », qu’on utilise beaucoup au Japon. Il signifie que nous voulons conquérir le monde avec la mentalité du « tout ou rien » !
Le nom 1DERZ (Ndlr : fandom) vient de l’idée que les fans d’ONE OR EIGHT ne font qu’un pour relever les défis. On espère créer un tout nouveau futur ensemble.

Vous avez été formés à la suite de l’émission « WARPs DIG ». Comment s’est passée cette expérience ?

YUGA : Sept d’entre nous ont été sélectionnés dans « WARPs DIG », puis NEO nous a rejoints par la suite.
Avant nos débuts, nous mettions l’accent sur l’individualité de chaque membre. Depuis, nous nous efforçons de divertir constamment et d’intéresser nos fans, tout en mettant en valeur cette individualité. Relever les défis en groupe est l’une de nos plus grandes forces.

Vous étiez trainees en Corée avant de débuter. Est-ce parce que la Corée est réputée pour son efficacité dans la formation des futurs idols ?

REIA : Pendant notre aventure en Corée, nous nous sommes tous pliés aux méthodes coréennes d’entraînement, et je pense que notre travail d’équipe est né là-bas.
J’ai toujours aimé la K-Pop et, en tant qu’Asiatique, je respecte profondément ce qu’elle a accompli. Lorsque nous avons participé à une émission musicale coréenne, nous nous sommes efforcés de faire découvrir notre musique à ceux qui ne nous connaissent pas encore. Nous avons eu l’occasion d’observer sur écran les expressions de nos fans du monde entier. Cela nous a permis de nous sentir très proches de nos fans, et j’espère que nous pourrons organiser d’autres événements pour communiquer avec les 1DERZ du monde entier.

Vous avez débuté en 2024. Pouvez-vous nous parler du processus créatif de votre première chanson Don’t Tell Anybody ?

TSUBASA : Cette chanson est de la pop dance par excellence ! Elle a été créée par David Stewart, qui a travaillé sur Dynamite de BTS, et produite par Ryan Tedder, le leader d’OneRepublic. Son titre a beau être Don’t Tell Nobody (NdlR : « Ne le dis à personne » en français), notre message s’adresse au monde entier. Les paroles expriment notre ambition de conquérir le monde.
Concernant le tournage du clip, il a été réalisé au Japon et en Corée.

Vous avez collaboré avec de grands noms de la musique pour vos premières chansons, comme Ryan Tedder pour Don’t Tell Anybody ou même Big Sean pour KAWASAKI. Que pensez-vous de rencontrer des artistes aussi célèbres si tôt dans votre carrière ?

MIZUKI : Nous sommes ravis d’avoir eu ces opportunités incroyables si tôt après nos débuts. Nous voulons conquérir le monde, c’est donc une formidable occasion de pouvoir travailler avec des artistes internationaux dans l’ère du temps, d’observer leur travail et d’apprendre directement d’eux.
Nous travaillons dur chaque jour et continuons de nous lancer des défis pour rendre les artistes avec qui nous collaborons fiers !

Vous avez sorti un remix de KAWASAKI avec le rappeur coréen pH-1. Prévoyez-vous de vous lancer sur le marché musical coréen un jour ?

NEO : Collaborer avec pH-1 sur le remix de KAWASAKI a été une expérience incroyable. Cela nous a permis de prendre pleinement conscience du caractère international et dynamique de la scène musicale coréenne. De plus, interpréter DSTM lors d’émissions musicales coréennes en avril a été un moment fort pour nous. L’énergie du public et le soutien que nous avons ressentis étaient inoubliables. Cela nous a fait prendre conscience du lien créé avec nos fans, et a éveillé notre envie d’aller plus loin en Corée, que ce soit par des collaborations, des performances ou même des sorties dédiées à ce marché.

Avez-vous une collaboration de rêve en tête pour une future sortie ?

NEO : J’ai toujours rêvé de collaborer avec J. Cole. Il a eu une énorme influence sur moi, non seulement musicalement, mais aussi dans sa façon de raconter des histoires et de rester fidèle à lui-même. Travailler avec lui un jour me permettrait de boucler la boucle.

Vous avez dévoilé le single 365 le 18 juin dernier. Avez-vous participé à sa création ?

YUGA : Cette chanson est la chanson d’amour la plus explicite d’ONE OR EIGHT. Elle exprime le fait de penser à une personne chères à nos yeux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Elle s’adresse à nos fans qui nous accompagnent tout au long de l’année, et pour toujours. Nous espérons donc qu’ils l’écouteront quotidiennement.
Pendant l’enregistrement, nous avons discuté avec les créateurs pour affiner ce que nous souhaitions exprimer. La chanson est assez différente de sa forme originale, mais grâce aux modifications apportées, nous y retrouvons notre patte et les qualités de chaque membre.

Vous avez récemment ouvert votre boutique officielle en ligne, proposant des produits exclusifs ONE OR EIGHT. Prévoyez-vous de créer vous-même vos produits dérivés ?

RYOTA : On veut absolument créer nos propres produits dérivés pour montrer ce que représente ONE OR EIGHT et véhiculer nos émotions à travers nos chansons, et on adore réfléchir et imaginer des choses. Je suis sûr qu’on sera excellents ! (Rires.)

On vous a félicité pour votre capacité à mélanger la J-Pop avec un son plus occidental. Est-ce une préférence personnelle ou une façon de vous adapter à l’industrie musicale internationale ?

MIZUKI : Notre musique mêle différentes cultures et influences : le fait qu’elle soit créée aux États-Unis, que des professeurs coréens nous forment, et que nous aimons inclure du japonais dans nos parties rap. Nos goûts personnels se mêlent à tout ça naturellement.
Nous sommes ravis que notre musique soit écoutée par des fans du monde entier et des acteurs de l’industrie musicale, et c’est formidable de constater que de plus en plus de gens apprécient la musique que nous chérissons. Désormais, nous souhaitons créer et partager avec le monde une musique que nous seuls pouvons créer, celle qui transcende les genres, les frontières et même le temps.

Vous prévoyez des concerts en Asie cet été. Peut-on espérer une tournée mondiale prochainement ?

SOUMA : Nous avons des fanmeetings prévus en Thaïlande et au Japon, dans le même esprit que ceux que nous avons tenus en Amérique !
Bien sûr, nous voulons venir nous produire dans de nombreux pays. Nous lisons les commentaires de nos fans en France, pas seulement sous cette interview, mais aussi sur les réseaux sociaux, donc nous adorerions donner une performance en France !!

La France a toujours aimé les artistes japonais, aimeriez-vous conquérir également le public français ?

NEO : Absolument, nous aimerions beaucoup rencontrer le public français. La France a toujours témoigné beaucoup d’affection aux artistes japonais, et ce soutien est très important pour nous. Personnellement, j’ai étudié le français au lycée et à l’université, donc j’ai toujours ressenti un lien avec cette culture. Ce serait formidable de jouer là-bas et de créer quelque chose de spécial avec les fans en France.

Vous allez bientôt fêter votre premier anniversaire, avez-vous préparé quelque chose pour cette occasion spéciale ?

TAKERU : C’est bientôt nos un an ! On ne veut pas gâcher la surprise, donc je ne peux pas en dire beaucoup, mais restez connectés !

Quels sont vos prochains objectifs à atteindre en tant que groupe ?

TSUBASA : En montrant que nous arrivons à relever des défis qui semblent impossibles, j’espère inspirer les gens du monde entier à être fiers d’eux-mêmes et à aimer les challenges.
Notre nom est ONE OR EIGHT, mais ce n’est pas tout ou rien – avec les membres et nos fans à nos côtés, nous pouvons certainement atteindre nos objectifs.

Un dernier mot pour les 1DERZ français ?

REIA : Nous ressentons une immense gratitude au quotidien, car le soutien que nous recevons de la part des 1DERZ nous permet de relever différents défis. Nous continuerons à nous challenger dans tous les domaines possibles, alors continuez à nous soutenir !

Merci à ONE OR EIGHT et Helix Publicity pour cette interview


L’actu K! World

Magazine K! World N°46 SPÉCIAL ÉTÉ avec 30 pages de jeux, vos artistes K-Pop préférés – BTS, Stray Kids, la ville de Gwangju, MEOVV, 82MAJOR, ALL(H)OURS, SAY MY NAME, – les rubriques K-Dramas et K-Culture, disponible dès le 27/06 dans vos points presse. Disponible également dans l’abonnement et sur notre boutique en ligne. 

Lisez un extrait gratuit du N°46 en cliquant ici !