Avec plus de cinquante mille followers sur TikTok et Instagram, Mathew s’est rapidement démarqué auprès de la communauté K-Pop grâce à ses sketchs décalés, réalistes mais surtout bienveillants sur les fans de hallyu. Mathew nous confie tout sur son parcours, en exclusivité !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs et lectrices ?
Bonjour à tous ! Je m’appelle Mathias, alias « Mathew » sur les réseaux sociaux. Je suis un créateur de contenus et artiste inspiré par la K-Pop. Comme mon pseudo @mathewmyworld l’indique, je partage mon monde ! Je crée des vidéos humoristiques où je nous mets en avant, nous fans de K-Pop, dans notre quotidien. Et je peux vous dire qu’il est bien rempli, notre quotidien ! (Rires.) Je publie aussi des vidéos de chant, de danse et mes performances lors de concerts !
Comment t’es-tu intéressé à la culture coréenne ?
Par pur hasard ! Je me promenais sur YouTube, et je suis tombé sur une vidéo de l’artiste japonaise Kyary Pamyu Pamyu. Dans les recommandations, il y avait MR. TAXI du groupe légendaire Girls’ Generation. J’ai cliqué sur la vidéo et je suis tombé sous le charme. L’alliance du chant, de la danse et de l’acting en un groupe, c’est tout ce que j’aimais ! Depuis, je n’ai jamais arrêté, la K-Pop est devenue mon quotidien. De toute façon, on le sait, une fois tombé dedans, il est difficile d’en sortir…
Et la création de contenus, comment as-tu commencé ?
Je me suis lancé sur les réseaux il y a maintenant plus d’un an, après deux concours pour lesquels j’ai travaillé dur et donné le meilleur de moi-même. Mais on m’a refoulé aux portes de la victoire car « mon physique n’était pas dans les normes du show-business. » On m’a clairement dit, droit dans les yeux : « Tu as du talent, mais l’autre personne est plus visuelle. » Ça m’a tellement enragé, car on parle ici de concours de chant et de danse, où le talent est censé être la priorité. Mais non, on préfère récompenser un physique. Voilà pourquoi j’ai décidé de me lancer sur les réseaux. J’avais envie de montrer au monde que je pouvais réussir à atteindre le sommet. J’avais envie d’être vecteur d’espoir pour toutes les personnes qui n’osent pas se montrer ou se lancer, par peur des critiques et de se faire rejeter parce qu’ils ne rentrent pas dans les codes de la société. Je m’attarde donc, chaque jour, à donner un maximum de réconfort, d’amour, de motivation et de bien-être à toutes les personnes qui me suivent, pour les aider à affronter le manque de confiance, le regard des autres et pour leur permettre de devenir la personne qu’ils ont toujours voulu être.
Je me remercie d’avoir écouté ma rage intérieure. Car grâce à ça, aujourd’hui, j’ai une communauté ultra bienveillante qui me soutient quotidiennement, me fait vivre des choses exceptionnelles et m’aide à braver tous les obstacles.

Quel message souhaites-tu faire passer ?
Mon but premier, c’est de montrer aux gens qu’ils peuvent réussir, peu importe qui ils sont et les valeurs qu’ils portent. On a tous notre place dans la lumière.
J’ai envie de créer une safe place, un endroit où tout le monde peut s’exprimer, montrer ses talents, sans jugement et avec bienveillance.
J’ai l’espoir qu’en partageant mes efforts, mes difficultés et mes aventures, cela donne de la force à mes abonnés pour construire et réaliser leur objectif. Qu’ils passent de « Ai-je ma place dans ce monde ? » à « J’AI MA PLACE DANS CE MONDE ! ».
Et mon second objectif est de pouvoir me lancer en tant qu’artiste, partager mon univers, sortir des chansons originales, faire un max de scène pour rencontrer le public et partager avec lui cette passion qui nous anime tous.
Est-ce la K-Pop qui t’a mené au chant et à la danse ?
La danse et moi, c’est une longue histoire d’amour. Elle a commencé quand j’avais trois ans ; mon papa a reçu un DVD du concert de Mylène Farmer (Live Bercy 96) et lorsqu’il l’a passé à la télé, je me suis planté devant et j’ai tapé ma meilleure performance. Là, mon père a dit : « Bah voilà, ce gosse sera danseur. » Depuis ce jour, il m’a toujours aidé à atteindre mon rêve, celui d’être artiste. Si aujourd’hui, je suis ici, c’est en partie grâce à lui. Durant mon parcours, je me suis formé au modern jazz, au hip-hop, au classique (passage obligatoire pour avoir les bases), et c’est seulement à l’âge de onze ans que j’ai commencé le chant. Je voulais être un artiste complet, pouvoir exploiter toutes mes capacités pour me donner les meilleures chances de réussir. Je suis passé par une école de comédie musicale avec une formation de trois ans, et je me suis lancé dans le milieu en tant qu’intermittent du spectacle à mes dix-huit ans. Aujourd’hui, je continue de m’entraîner, car on ne cesse jamais d’évoluer.
Tu fais également partie d’un groupe, THE BOSONS. Peux-tu nous présenter les membres et votre concept ?
THE BOSONS est composé de trois membres, Ujon, rappeur principal et danseur, Snow, ace ainsi que visual, et enfin moi, leader et chanteur principal. Nous avons comme concept « les rebelles innocents. »

Comment avez-vous créé ce groupe ?
Nous avons été tous les trois repérés par le label PHŒNIX•3PR. Ujon & Snow se sont fait remarquer via Universal Heroes Prod, la formation professionnelle de Korean Generation. Quant à moi, ça a été via les réseaux sociaux. L’agence m’a contacté et demandé de faire d’abord plusieurs essais. Je me suis ensuite déplacé jusqu’au label où j’ai rencontré les deux autres garçons et nous avons passé la semaine ensemble. Le test final a fait prendre la décision à notre label de lancer le trio ainsi.
Avez-vous une équipe derrière ou faites-vous tout à trois ?
Notre label nous accompagne sur toutes les créations, une bonne équipe nous soutient. Étant dans un label qui se construit en même temps que nous, nous mettons tous la main à la pâte. La direction nous laisse exprimer nos idées artistiques, ce qui crée, je pense, quelque chose de fort et unique. Nous avons l’ambition de gravir les sommets tous ensemble, et nous serions fiers de réussir alors que nous avons commencé au plus bas.
Que peut-on attendre de THE BOSONS en 2025 ?
Nos débuts, avec un EP et un album, je l’espère ! Nous avons déjà préparé pas mal de chansons, et nous avons hâte de pouvoir les dévoiler ! On espère que cela plaira aux personnes qui nous attendent depuis le début. En tout cas, on travaille pour ! On a aussi envie de nous produire un max sur scène pour présenter notre univers au public.

Quels sont les groupes ou artistes qui t’inspirent au quotidien ?
Côté groupes, il y a bien sûr Stray Kids. Sans parler d’univers musical, ces garçons me font du bien par leurs personnalités, leurs valeurs et les messages qu’ils portent. Ils m’inspirent énormément, je les trouve tellement talentueux. Ce sont des artistes accomplis qui ne craignent pas de créer, d’innover, de se lancer des challenges. Et en concert, ils sont extras, ambiance assurée !
J’admire énormément aussi BTS. Un groupe qui a démarré au plus bas, dans une petite agence, et qui aujourd’hui est l’un des plus connus au monde. Quelle fierté cela doit être. Merci à eux d’avoir permis à la K-Pop de se propager encore plus et pour tous les messages hyper motivants et bienveillants qu’ils répandent quotidiennement !
Et au niveau des solistes, j’aime beaucoup Ailee. Elle a vécu son prime entre 2012 et 2015, mais elle restera à jamais gravée dans mon cœur. Une fille partie de rien, qui arrive en Corée avec une voix magnifique et une assurance extraordinaire, une vraie diva. Puis, elle n’a pas eu peur de monter sur scène en étant elle-même. Elle avait des formes, loin des standards de beauté coréens et elle assumait totalement. En plus d’avoir une belle voix, Ailee est une vraie showgirl ! Je vous invite à aller voir ses performances, vous ne le regretterez pas !
Quel serait ton plus grand rêve en tant qu’artiste ?
Pouvoir sortir mes propres chansons, faire découvrir mon univers artistique, et avoir un public qui me suit. Je pourrais gravir les plus hauts sommets à ses côtés, et le rendre fier. Montrer à tout le monde que je peux y arriver, alors que beaucoup pensaient ça impossible car je ne rentre pas dans les codes de la société. Mon plus grand rêve, c’est de remplir une belle salle comme le Zénith un jour, et d’avoir les moyens de créer des shows de malade – que j’ai déjà construit dans ma tête depuis des années. (Rires.)
Et en tant que créateur de contenu ?
Ce serait de continuer à faire rire les gens au quotidien, à leur faire oublier tous leurs problèmes, et surtout, continuer à leur donner de la force et de l’assurance pour qu’ils puissent, un jour, devenir la personne qu’ils ont toujours voulu être sans crainte, ni jugement.

Des futurs projets dont tu souhaiterais nous parler ?
Tous les jours, je travaille activement avec ma team pour faire avancer de nouveaux projets, pour l’instant secret. (Rires.) Mais je peux parler éventuellement d’un potentiel premier showcase où je pourrais enfin rencontrer mes followers durant une soirée remplie de performances, de jeux, d’interactions et où chacun et chacune pourraient s’exprimer et être soi-même sans jugement. Une vraie safe place.
À côté de ça, nous démarchons pas mal de conventions pour des performances car j’ai vraiment envie de me retrouver avec le public qui me suit et de lui partager mon univers artistique. Et puis, j’ai aussi besoin de le rencontrer pour lui dire « MERCI ».
Un dernier mot pour les lecteurs et lectrices de K ! World ?
Un énorme merci à celles et ceux qui me suivent et me soutiennent quotidiennement, c’est grâce à vous si aujourd’hui, je vis des aventures extraordinaires. Je ne vous remercierai jamais assez. Croyez en vous, donnez-vous les moyens d’atteindre vos objectifs, transformez vos rêves en quelque chose de concret ! En tout cas, moi, je suis fier de vous tous et je crois en vous. Pour ceux qui ne me suivent pas, vous êtes les bienvenus dans cette communauté où « bienveillance » est le maître-mot. Venez, vous n’allez pas le regretter !
Remerciements à Mathew pour le temps accordé à l’occasion de cette interview !
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