Fan de rock inspiré par ses plus grandes passions, Nam Kyung Un est un jeune artiste épanoui, qui n’aspire qu’à une chose : sortir de la bonne musique. Embarquement immédiat pour Séoul, où le soleil arrive à percer les plus épais nuages !
Bonjour, pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs ?
Bonjour K! World ! Je m’appelle Nam Kyung Un et j’ai récemment sorti mon premier LP (long play). Au lieu de me qualifier de musicien, je me rangerai plutôt dans la catégorie des « nerds » de la musique.
Quand avez-vous découvert votre amour pour le rock ?
Depuis le début de mon adolescence, je collectionne les CD. J’ai grandi en écoutant tout un tas de genres musicaux différents. Mais le moment qui m’a fait tomber amoureux du rock, c’est quand j’ai écouté Mayonaise de Smashing Pumpkins pour la première fois. J’ai eu l’impression qu’un tout nouveau monde s’ouvrait à moi.
En quoi votre musique est différente de celles des autres artistes de K-Indie ?
Je ne m’intéresse pas du tout aux tendances. Je ne pense pas non plus apporter quelque chose de différent comparé aux autres artistes rock de la K-Indie. Mais ce n’est pas nécessairement un désavantage, au contraire, je pense que c’est ce qui rend ma musique attrayante. Comparé aux autres, mes titres ont l’air d’avoir été enregistrés à une autre époque, mais dans le bon sens du terme. Si je remontais le temps, à l’époque où tout le monde essayait d’être à le mode, il est très probable que les gens trouveraient ma musique rafraîchissante.
Vous vous considérez comme un « one-man band », en quoi ça consiste exactement ?
Cela veut dire que je suis le seul à décider des textes que j’écris, de la musique que je produis et des instruments que je joue, puisque je fais tout majoritairement seul. Parfois, je travaille aux côtés d’autres guitaristes, mais ce sont des instrumentistes de session, ils ne sont pas paroliers. Cependant, ma chanson Seoul diffère, parce que les solos de guitare ont été co-composés par So Sang Kyu. C’est un guitariste talentueux, et je l’ai trouvé génial en studio.
Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
Ce sont les idées qui me traversent l’esprit, sauf quand je dois écrire pour quelqu’un d’autre.
Votre premier LP seoul cloud est donc enfin sorti. De quoi parle-t-il ?
Il contient tout ce que j’ai ressenti depuis l’année dernière, donc du bonheur maximal mais aussi de la tristesse. Dans l’opus, il y a une atmosphère lumineuse et maussade à la fois, c’est pourquoi je l’ai baptisé seoul cloud (NdlR : le titre signifie « nuage de Séoul »). Il y a aussi des hommage artistiques qui me tiennent à cœur, notamment à la série How I Met Your Mother, au groupe coréen Sister’s Barbershop ou encore au réalisateur hongkongais Wong Kar Wai. Pour résumer, c’est plutôt un condensé d’émotions abstraites, il n’a pas de message spécifique.
Dedans, on retrouve la chanson 407, sortie en amont. Est-elle spéciale à vos yeux ?
Au départ, je voulais faire une ode à Billy Corgan, le frontman de Smashing Pumpkins. C’était donc censé être une chanson 100% rock, mais elle a énormément changé pendant le processus de création. J’ai notamment essayé d’y incorporer les sons de guitare fuzz si typiques de Billy Corgan, et je trouve le résultat plutôt réussi. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, je suis tombé amoureux du rock en écoutant sa musique, donc oui, j’adore cette chanson car elle montre bien à quel point il influence mon art.
Au vu des jaquettes de vos opus, vous avez l’air de vous intéresser à l’art de manière générale. Quelle place a-t-il dans votre vie ?
Je ne connais pas grand-chose à l’art, mais je suis attiré par certaines ambiances, et les artworks de mes opus le reflètent bien. L’art est trop complexe pour être résumé. Mais c’est ce que j’aime même si je ne peux pas l’expliquer facilement. Profiter à fond de ce que l’art a à m’offrir, c’est tout ce à quoi j’aspire.
Avez-vous une chanson favorite parmi toutes celles que vous avez sorties jusque-là ?
Certainement Robin, dernière chanson sur la track list de seoul cloud. Elle parle de Robin, principale protagoniste de How I Met Your Mother. Je voulais vraiment canaliser les émotions du moment où Ted lui avoue son amour dans la série. La scène est très culte par sa romance, et à la fois très triste à mes yeux. Cette chanson est donc ma préférée car elle me rappelle ce moment fort.
Après la sortie de votre premier LP, quel est votre prochain but à atteindre dans votre carrière ?
Le concept d’album studio est moins important de nos jours, donc mon objectif est tout simplement de continuer à sortir de bons opus. Mon premier LP n’est que le début, mon prochain but est donc de lui donner suite avec une relève qui sonne tout aussi bien.
Un dernier petit mot à partager à nos lectrices et lecteurs ?
Merci à tou(te)s d’avoir lu cette interview, et merci beaucoup de m’avoir accordé du temps. J’espère que vous adorerez seoul cloud ! Gardez la santé et continuez d’être heureux(ses) ! Que la bonne musique vous accompagne pour toujours !
Remerciements et photos 📸 STONESHIP
