Pour son retour tant attendu, six ans après sa première venue aux Docks de Paris (30/07/2019), Stray Kids a mis les petits plats dans les grands. Avec sa double date au Stade de France, le groupe marque un nouveau record en matière de show K-Pop en France (plus de 180 000 places vendues) et les fans sont aux anges de voir les membres souriants, simplement heureux d’arpenter à nouveau la scène de leur ville de cœur…
Tous les ingrédients étaient réunis pour passer deux soirées d’exception, hurlant à plein poumons « STRAY KIDS WOOH! », et les shows ont été à la hauteur de nos espérances !
Ascension fulgurante
Rappelons le contexte. Le premier – et seul jusqu’en 2025 – véritable concert de Stray Kids remonte à 2019, aux Docks Pullman de Paris. Autant dire, pas une salle de concert à proprement parler, même si le groupe avait à l’époque joué à guichets fermés malgré son jeune âge. Six ans d’une longue et douloureuse attente plus tard, le groupe annonce non pas un mais deux dates au Stade de France. Deux salles, deux ambiances, littéralement.
En dehors de réaliser l’exploit de multiplier la capacité de ses concerts par quarante-cinq, la nouvelle venue de Stray Kids (en dehors de ses escales au Gala des Pièces Jaunes et au Lollapalooza en 2024) prouve que le groupe commence lui aussi à percer le plafond de verre de la K-Pop pour conquérir le marché mainstream, un exploit que seuls BTS et BLACKPINK ont réussi à ce jour.
Mais ce qui différencie Stray Kids de ses pairs, c’est avant tout sa volonté de continuer sur sa lancée sans perdre de vue ses envies et ses passions. Car les membres continuent de s’auto-produire et de proposer des titres qui leur plaisent réellement, avant de vouloir répondre aux attentes du marché musical mondial. Et c’est aussi ça qui continue de propulser le groupe : le fandom est fier du chemin parcouru, et toujours prêt à soutenir Stray Kids dans sa démarche artistique irréprochable.
Double triomphe
Premier concert sous la chaleur écrasante, second sous la pluie battante. Mais aucune frasque météorologique ne parviendra jamais à entacher le bonheur de Stray Kids de venir en France, ou le public de s’éclater comme si demain n’existait pas.
La tournée dominATE a fait trembler l’Asie et les États-Unis avant de poser ses bagages en Europe, où rien n’a été oublié : chars avec les membres qui font le tour du stade, ballons gonflables à l’effigie de leurs mascottes SKZOO, géant terrifiant sortant de scène en rampant sur GIANT… Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la tournée outre-Atlantique ont été amenés pour concocter des shows aux petits oignons.
Pendant plus de trois heures, les garçons ont tout donné pour offrir un concert exceptionnel et ont fait au mieux pour interagir avec le public malgré l’envergure de la salle qui complique inévitablement le fan service, incontournable dans tout show de K-Pop qui se respecte. Avec un son à vous faire décoller les tympans de la plus délicieuse des façons, Stray Kids a parcouru sa discographie en offrant ses grands classiques – MIROH reste le plus grand hymne K-Pop taillé pour les stades, n’essayez pas de nous contredire – mais aussi de la nouveauté, comme les performances en duos dévoilées dans Mixtape : dominATE en mars dernier.
Les petits gars de Stray Kids ont bien grandi et nul doute que leur carrière continuera de fleurir pour de nombreuses années après cette tournée d’anthologie, à la hauteur du monument musical qu’ils ont construit malgré les épreuves.
Mention spéciale
Ces deux concerts, à mettre en haut du panier des meilleures performances K-Pop en francophonie, n’auraient pas été à ce niveau d’exception sans le travail exceptionnel de la fanbase française.
En K-Pop, les projets menés par les fans (structurés par la fanbase locale) ne sont pas une nouveauté, et il est même rare de n’en retrouver aucun lors de la représentation d’un artiste, peu importe sa notoriété. Mais Stray Kids France s’est surpassé pour le retour des garçons, faisant même perler des larmes d’émotions dans leurs yeux ébahis en cours de soirée.
Tout d’abord le projet « ILLUMINATE STRAY KIDS » lors de la chanson éponyme du groupe, un tifo reprenant les symboles les plus connus du groupe (boussole, labyrinthe…) et de Paris (couleurs nationales, Tour Eiffel…). L’objectif ? Rendre la pareille à Stray Kids en lui offrant un spectacle surprise, lui qui a guidé toute une génération de fans avec des messages d’espoir et de bienveillance. Une initiative inédite la tournée, et qui a fonctionné à merveille à en juger par la réaction des membres du groupe.
Pour chacune des dates de la tournée, les fans avaient aussi carte blanche pour un projet vidéo à l’attention du groupe. Une véritable compétition entre les pays s’est alors mise en place pour offrir le cadeau le plus marquant à Stray Kids, et une chose est sûre : la France a remporté la première place haut la main avec un projet d’animation en deux parties (une diffusée à chaque concert parisien). Si malheureusement la maison de disques JYP Entertainment, qui validait tout de même les projets finaux, a fait écourter les vidéos les Jours J, résultant en la suppression de quelques séquences, la qualité professionnelle du projet d’animation des fans français – mettant la relation entre les fans et le groupe à l’honneur – a laissé tout le monde bouche bée, Stray Kids y compris. Et les fans savent à quel point il est difficile de laisser le groupe muet.
Les deux vidéos, en version complète, sont à revoir sans modération sur la chaîne YouTube officielle de la fanbase :
Avec une production triomphante, à la hauteur des espérances du groupe qui a gravi les échelons à la sueur de son front, Stray Kids a animé le Stade de France comme personne avant, et les fans le lui ont bien rendu. Longue vie à Stray Kids et aux STAYs !
À voir également
L’actu K! World
Magazine K! World N°46 SPÉCIAL ÉTÉ avec 30 pages de jeux, vos artistes K-Pop préférés – BTS, Stray Kids, MEOVV, 82MAJOR, ALL(H)OURS, SAY MY NAME, – les rubriques K-Dramas et K-Culture, disponible dès le 27/06 dans vos points presse. Disponible également dans l’abonnement et sur notre boutique en ligne.
Lisez un extrait gratuit du N°46 en cliquant ici !
