
Pourriez-vous vous présenter succinctement aux lecteurs de K! World ?
Kim Jae-hwan : Avec plaisir. Chers lecteurs de K! World, bonjour. Je m’appelle Kim Jae-hwan et je suis le directeur du Centre Culturel Coréen de Bruxelles. Notre centre a ouvert ses portes le 26 novembre 2013, cela fait donc sept ans que nous avons pour mission de diffuser la culture coréenne en Belgique. C’est un lieu où nous présentons la Corée et sa culture, en donnant à nos amis européens les moyens de la découvrir, et en particulier de faire l’expérience de la hallyu, cette « vague » riche de tant de beaux contenus.
Pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours avant votre nomination à la tête du Centre Culturel Coréen de Bruxelles ?
Kim Jae-hwan : J’ai travaillé en tant que directeur du Centre Culturel Coréen de Budapest, en Hongrie, pendant quatre ans. Cela a été pour moi un grand bonheur de travailler à la diffusion de la culture coréenne dans cette superbe capitale d’Europe centrale. Après avoir terminé mon mandat, je suis retourné au Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme auquel je suis attaché et j’y ai travaillé comme directeur du département de la presse étrangère, chargé de la promotion et de la coopération, et j’ai été muté, au mois d’avril de cette année, ici, à Bruxelles. De fait, on le voit, toute ma carrière a été consacrée à faire connaître la Corée et promouvoir sa culture à l’étranger.

Le Centre Culturel Coréen a pour but de présenter non seulement la culture traditionnelle coréenne, mais aussi la culture moderne au sens large. Pourriez-vous nous dire comment vous concevez l’équilibre dans vos événements culturels, entre la culture traditionnelle et la culture moderne ?
Kim Jae-hwan : Il est vrai que de nos jours la hallyu est, comme son nom l’indique, une « vague » puissante, un mouvement de fond qui permet de faire connaître à une échelle mondiale la culture populaire coréenne actuelle autour de productions comme la K-Pop, le cinéma et les dramas. Il me semble que cette culture populaire possède en elle-même tous les atouts pour s’assurer d’une réelle compétitivité sur les marchés internationaux, sans avoir véritablement besoin d’une aide particulière d’établissements gouvernementaux comme le Centre Culturel Coréen. Nous sommes en effet un établissement à la fois diplomatique et public, qui ne doit pas concentrer tous ses efforts sur la diffusion d’une culture populaire de masse, mais aussi d’abord sur celle de notre culture traditionnelle, comme par exemple la musique ou la littérature coréennes. Nous nous efforçons donc de trouver un juste équilibre entre les manifestations populaires de la hallyu contemporaine, qui sont un peu l’étendard de la Corée moderne, et une autre hallyu, une vague plus profonde de culture traditionnelle qui en est le socle.

Si l’on considère que la plupart des Belges ont généralement découvert la Corée à travers les manifestations les plus représentatives de la hallyu contemporaine, comme la K-Pop et les K-Dramas, comment faites-vous pour les inciter à ouvrir leur regard et à s’intéresser à la culture coréenne dans toute sa diversité ?
Kim Jae-hwan : Nous proposons une grande variété de programmes, destinés à attirer l’attention des Belges sur la culture coréenne en leur offrant des événements festifs. Je voudrais vous citer deux exemples de la manière dont nous les organisons. Dans un premier cas, nous collaborons avec des établissements culturels ou des festivals locaux. L’un des établissements culturels le plus représentatifs en Belgique, Bozar, est en ce sens un de nos partenaires principaux, et nous organisons avec eux des concerts de musique classique coréenne, ainsi que des expositions. Je pourrais citer aussi la Fête de la BD, l’un des festivals les plus connus de Belgique, avec qui nous collaborons pour proposer des expositions spéciales consacrées à la bande-dessinée coréenne. Le second cas concerne l’organisation par notre centre culturel de divers programmes de type participatif. Je voudrais justement mentionner un exemple particulièrement représentatif, avec notre Festival du Film Coréen de Bruxelles, qui célèbre sa huitième édition. La crise sanitaire causée par la Covid-19 nous a contraint de diffuser nos programmes exclusivement en ligne, mais de toutes manières nous avons pour principe d’organiser des événements culturels qui soient à la fois off-line et on-line, afin de donner aux fans belges le plaisir d’y participer de différentes manières, et de s’y investir de manière interactive.
Kim Jae-hwan © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Exposition de la BD 2020 © Centre Culturel Coréen de Bruxelles
Pensez-vous que l’Europe est ouverte à d’autres cultures étrangères comme la culture coréenne ? Et dans l’autre sens, les Coréens s’intéressent-ils à la culture belge, ou plus généralement à la culture européenne, et sous quelles formes ?
Kim Jae-hwan : La culture européenne, comme le montrait déjà de manière symbolique le vieux mythe d’Europa, s’est formée à travers des échanges incessants avec l’Orient. Comme vous le savez, la culture européenne s’est nourrie de l’apport de la culture chinoise et de la tradition japonaise, particulièrement picturale. Je pense que l’Europe possède toujours cette caractéristique historique profonde. L’intérêt que suscite aujourd’hui la culture coréenne dans tous les pays d’Europe est selon moi révélatrice de cette longue tradition d’ouverture d’esprit et de curiosité. Vue du côté des Coréens, l’Europe a très longtemps été un objet de fascination culturelle. Il faut reconnaître que ce continent a longtemps représenté un modèle de développement culturel généralisé faisant référence pour l’époque moderne, et qui a servi en quelque sorte de référence pour les Coréens. Mais ce regard d’admiration passive, qui a longtemps été de mise, a aujourd’hui changé, le point de vue s’est décalé, on a appris à prendre du recul. Mais cela n’empêche pas les Coréens de célébrer la grandeur de la musique classique européenne, la puissance de la tradition des Beaux-Arts ou la richesse du patrimoine littéraire, pour lesquels ils se passionnent inlassablement. Il suffit de constater, lorsque sont organisées des expositions consacrées à des artistes majeurs comme Van Gogh ou René Magritte, combien les Coréens viennent en masse pour les visiter ; les romans d’Amélie Nothomb connaissent un grand succès en Corée, et les romans classiques, comme ceux de Flaubert ou d’Hugo, font partie des steady seller, ils ne cessent de se vendre. Lorsque viennent en Corée des orchestres comme le Philharmonique de Berlin, de Londres ou de Vienne, les billets sont aussitôt vendus, en un clin d’œil. Pour les Coréens, la Belgique est considérée comme un pays de haute culture musicale, dont un des fleurons est le Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique, mais aussi comme un des lieux majeurs de l’art d’aujourd’hui.

Quels sont vos perspectives concernant la diffusion de la culture coréenne en Belgique, ainsi qu’en Europe ?
Kim Jae-hwan : Il faut d’abord remarquer que la diffusion de la culture coréenne s’effectue différemment en Europe que dans les autres pays d’Asie. Le terme hallyu, qui désigne la « vague » qui a porté l’expansion globale de la culture coréenne, a été utilisé pour la première fois à propos de son impact en Chine, à la fin des années 90, avant de se répandre dans les autres pays asiatiques. Si vous prenez l’exemple du Japon, on peut dater du début des années 2000 la première vraie déferlante de cette culture coréenne populaire, mêlant le cinéma commercial, la musique pop et les dramas télévisés. Aujourd’hui, en 2020, on peut considérer que nous en sommes à la troisième hallyu, la « troisième vague » si vous voulez, avec de nouveaux dramas et la montée en puissance de nouveaux groupes de K-Pop. Mais si le phénomène de la hallyu a essentiellement reposé en Asie sur la culture du divertissement populaire, on constate qu’il n’en va pas de même en Europe, où l’intérêt pour la culture coréenne est beaucoup plus large, englobant la musique classique coréenne, le cinéma d’auteur, et même la cuisine coréenne ; il s’agit là véritablement de la reconnaissance globale d’une culture autre. Autant dire que l’expansion de la culture coréenne, en élargissant les zones de contact avec la culture européenne, est un facteur déterminant dans le cadre d’un enrichissement mutuel, et ne peut que renforcer la curiosité et l’intérêt que nous manifestent les Européens.

Parmi les événements culturels qui ont déjà eu lieu à Bruxelles, pourriez-vous nous parler de ceux qui vous paraissent avoir le plus d’envergure ?
Kim Jae-hwan : Parmi les grands événements traditionnels, on peut citer le festival international Folklorissimo, fête du folklore bruxellois, organisé par la Mairie de Bruxelles, dont l’édition 2017 a eu la Corée du Sud pour invitée d’honneur. Durant ces deux jours, les 16 et 17 septembre, près de trente mille spectateurs se sont rendus sur la Grand-Place où ils ont pu se divertir joyeusement autour de l’estrade que nous avions spécialement construite pour présenter un festival culturel coréen. Nous avons ainsi donné des spectacles de rue traditionnels madang nori, des concerts de musique, un stand où l’on pouvait s’habiller de vêtements traditionnels hanbok, un atelier consacré à la confection traditionnelle de papier de riz coréen, un espace où l’on pouvait non seulement voir, confectionner, mais aussi déguster des plats typiquement coréens, incluant une performance unique avec la réalisation d’un bibimbap géant, une démonstration de taekwondo effectuée par les champions de la fédération internationale Kukkiwon, le tout sous l’égide de deux mascottes géantes, Soohorang le tigre blanc et Bandabi l’ours noir, symbolisant les Jeux Olympiques d’hiver qui ont eu lieu trois mois plus tard, en février 2018. C’est ainsi qu’un très vaste public, tant d’adultes que d’enfants, a participé à ces réjouissances. Si l’on parle des événements consacrés à la culture de divertissement populaire, il faut citer le K-Community Festival qui s’est tenu le 5 octobre 2019 dans la grande salle de spectacle bruxelloise du Forest National. C’était une fête où là aussi étaient présentées, dans le cadre plus général de la culture coréenne, des démonstrations culinaires, des présentations de vêtements hanbok, et un certain nombre d’activités liées à la K-Pop, comme un noraebang (karaoké) géant où tout le monde pouvait chanter en chœur face à un grand écran, un atelier de danse K-Pop, et c’est ainsi que près de trois mille cinq cents fans de hallyu ont pu se réjouir de participer à cette manifestation. Ajoutons que la journée s’est achevée d’une manière particulièrement chaleureuse avec un mini-concert de groupes stars de la K-Pop, UP10TION et DREAMCATCHER, pour le plus grand plaisir du public qui a pu acclamer ses idoles.
DREAMCATCHER à Fun Radio © Centre Culturel Coréen de Bruxelles UP10TION au K-Community Festival © Centre Culturel Coréen de Bruxelles
Même si la crise de la Covid-19 doit vous causer bien des soucis, j’imagine que vous ne renoncez pas à monter des projets. Quelles sont les manifestations que vous avez pu maintenir cette année ?
Kim Jae-hwan : Comme vous le savez, la Covid-19 nous a contraint d’annuler ou de reporter la plupart de nos événements. S’il faut parler de cette sombre année 2020, nous devons tout de même revenir sur le Festival du Film Coréen de Bruxelles, qui s’est déroulé du 16 au 23 octobre. Malgré la situation sanitaire, nous avons offert à de nombreux spectateurs la possibilité de découvrir un panorama de dix-sept films coréens dans deux salles différentes. Je peux vous dire que cette huitième édition a été l’un des événements les plus importants qu’on ait réussi à organiser dans cette période de crise. Je regrette d’ailleurs beaucoup que le concert de gala du Concours Reine Élisabeth n’ait pu avoir lieu, ni par ailleurs celui d’un orchestre coréen que nous avions prévu de faire venir.
En septembre, vous avez organisé une exposition spéciale consacrée à la BD coréenne et à la BD belge, combinée à une exposition sur le webtoon. Voyez-vous une différence majeure entre ces deux formes de bande dessinée, la coréenne et la belge ? Ou entre les modes de consommation de ces deux pays ?
Kim Jae-hwan : Que ce soit en Europe ou en Corée, il existe une tradition spécifique de la BD. Si la BD européenne met l’accent sur l’image picturale et artistique, la BD coréenne est remarquable plutôt dans sa gestion du récit. La BD belge a une esthétique très forte. Les dessins sont d’une beauté singulière, et les textes sont très travaillés. En revanche, la BD coréenne se centre sur des personnages dotés d’une personnalité très forte, et l’évolution du récit se modèle sur les bouleversements de leurs vies et les événements intenses qu’ils rencontrent. De fait, si la BD belge peut être classée à part entière dans la catégorie des Beaux-Arts, la BD coréenne, pour sa part, grâce à la prééminence du récit, est très facilement adaptable en film ou en drama, et se trouve être un support remarquable à de nouveaux contenus. Parmi les productions cinématographiques ou télévisuelles les plus populaires, aussi bien en Corée qu’à l’étranger, de nombreuses viennent de la BD, dont elles récupèrent la dynamique narrative. Depuis quelques temps, la BD coréenne connaît un nouvel essor grâce au développement du webtoon, lui-même lié à celui du numérique. Aujourd’hui, le webtoon coréen se classe en tête des plateformes consacrées à ce genre dans plus de cent pays. Si la BD belge, et plus généralement européenne, conserve son rang éminent dans la sphère artistique et traditionnelle du genre, la BD coréenne est en plein processus de développement, qui coïncide avec notre époque du numérique et de l’internet.
Exposition de la BD 2019 © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Exposition de la BD 2020 © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Fête de la BD 2020 © Centre Culturel Coréen de Bruxelles
La huitième édition du Festival du Film Coréen de Bruxelles a récemment battu son plein. Pouvez-vous nous parler de sa programmation, et nous expliquer comment vous choisissez les thèmes et selon quels critères vous sélectionnez les œuvres ?
Kim Jae-hwan : Cette année, notre Festival a choisi comme thème la notion de « Nouvel Horizon ». Nous voulons ainsi montrer notre espoir que le cinéma coréen aille à la rencontre d’un public européen habitué à une autre grammaire cinématographique ou à d’autres enjeux narratifs, et que cette rencontre permette de créer un choc culturel, dans un esprit de découverte. Je suis convaincu que la compréhension mutuelle nous élargit à de nouveaux horizons par la rencontre d’une altérité qui nous touche, qu’elle provoque la stupeur ou l’émerveillement. Cette édition présente d’un côté une section « Nouveautés », et de l’autre deux « Programmes thématiques ». Parmi les nouveautés, nous trouvons Peninsula, qui est un film de zombies, et Steel Rain 2 : Summit qui parle de la situation de notre péninsule partagée entre le Nord et le Sud au milieu d’un concert international dirigé par de grandes puissances comme les États-Unis ou le Japon. Le premier cité, Peninsula, a ceci d’intéressant qu’il nous présente de terribles morts-vivants contre lesquels les humains sont en lutte, thème qui entre évidemment en résonance particulière avec notre époque de Covid-19. Quant aux deux « Programmes thématiques », d’un côté nous avons une thématique historique avec « Cinéma Coréen d’Aujourd’hui » et de l’autre nous avons « Focus : l’essor du cinéma féminin ». Les films sélectionnés dans le premier programme permettent de mieux découvrir notre pays comme un état démocratique se situant parmi les puissances mondiales, en étant passé par la guerre civile, la division du territoire, l’industrialisation et la révolution ayant chassés les dictateurs. Ces films montrent de façon objective non seulement la marche en avant de la Corée, mais aussi les tragédies qu’elle a dues traverser ou les luttes menées contre la corruption des élites. Quant au « Focus : l’essor du cinéma féminin », il s’agit d’un thème qui permet de présenter « le regard des femmes sur leur vie », et qui interroge la condition féminine aujourd’hui en Corée, dans sa complexité.

Il me semble que l’un des points forts du Centre Culturel Coréen à Bruxelles est sa programmation de concerts de musique classique. Pouvez-vous nous parler des grands orchestres ou interprètes coréens de ces œuvres ?
Kim Jae-hwan : Il faut dire que l’histoire de de la musique classique en Corée n’est pas très longue. Au début du XXe siècle, lorsque la Corée du Sud a dû entrer dans la modernité, l’une des grandes découvertes fut la musique classique occidentale. Mais cette histoire, si elle est brève, a été particulièrement dense, et a permis à un grand nombre d’artistes parmi les plus talentueux d’apparaître. C’est ainsi que nous avons vu surgir des pianistes de renommée internationale comme Baek Gun-woo (Kun-woo Paik), Cho Seong-jin (Sung-jin Jo) ou Son Yeol-eum (ou Yeol Eum Son), l’immense chef d’orchestre Jeong Myung-hoon (Myung-whun Chung), une violoniste de l’envergure de Sara Jang, pour ne pas parler de la célèbre soprano Jo Su-mi (Sumi Jo), tandis que chaque année la relève se prépare, et l’on ne compte plus les jeunes talents coréens qui décrochent des prix dans tous les concours internationaux de musique classique. Un éminent critique musical belge a même déclaré : « La Corée du Sud est la Sicile de l’Asie pour la musique classique. » Les musiciens coréens sont étonnamment performants, ils ont cette caractéristique d’assimiler le langage de la musique classique occidentale tout en s’appuyant sur les spécificités de la mentalité et de la culture coréennes dans lesquelles ils ont grandi.

En 2021, nous allons célébrer le cent-vingtième anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée et la Belgique. Pourriez-vous nous présenter les principales manifestations prévues pour l’année prochaine ?
Kim Jae-hwan : Afin de fêter le cent-vingtième anniversaire des relations diplomatiques unissant nos deux pays, la Corée du Sud et la Belgique, nous avons voulu offrir la plus belle palette possible d’événements culturels. Je peux déjà vous annoncer que la BD coréenne disposera d’une salle entière d’exposition dans le site du Musée de la Bande Dessinée de Bruxelles, plus vieille institution consacrée au neuvième art. Il y aura aussi un concert de gala organisé en collaboration avec le Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique, un des plus grands festivals de musique classique existants. Nous avons également prévu pour septembre un « Korea Festival », événement d’envergure englobant toutes sortes de manifestations, comme des expositions, des spectacles, de la gastronomie, du taekwondo ou de la danse contemporaine, pour ne citer que ceux-là. L’objectif sera de créer une véritable dynamique entre la Corée et la Belgique à travers les divers aspects de notre culture et de nos arts. Outre ces projets, il y aura aussi durant l’été une « K-Pop Academy », à laquelle les fans sont cordialement invités à venir participer dans la bonne humeur, sans compter des échanges avec des cinémas ou des festivals de musique un peu partout en Belgique. Croyez-moi, il y aura de quoi faire pour ceux qui veulent découvrir concrètement les divers aspects de la culture coréenne dans la joie et le plaisir partagés.

Voulez-vous ajouter un mot pour les Européens amateurs de culture coréenne ?
Kim Jae-hwan : Confucius, un des maîtres à penser de l’Orient, a dit : « Mieux vaut l’aimer que la connaître seulement, et mieux vaut encore en faire ses délices que de l’aimer seulement.[1] ». Cela signifie que mieux vaut aimer la culture que se contenter d’en avoir une connaissance superficielle, et qu’il est encore meilleur de savoir en jouir pleinement. La culture coréenne est aujourd’hui partout présente, que ce soit en distanciel ou en présentiel ! N’ayez pas peur d’aller à sa rencontre, et prenez-y le plus de plaisir possible.
[1] Les Entretiens, VI, 20, traduction Couvreur.
Remerciements : Un grand merci à M. Kim Jae-hwan de nous avoir accordé du temps pour cette entrevue, et à M. Chung Haetal sans qui cette interview n’aurait pu avoir lieu.
On vous laisse sur ces autres images des nombreux accomplissements du Centre Culturel Coréen de Bruxelles :
Exposition Architecture © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Folklorissimo © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Folklorissimo © Centre Culturel Coréen de Bruxelles Haenyue © Centre Culturel Coréen de Bruxelles K-Beauty in Belgium © Centre Culturel Coréen de Bruxelles K-Community Festival © Centre Culturel Coréen de Bruxelles MOdern Sound © Centre Culturel Coréen de Bruxelles UP10TION au K-Community Festival
© Centre Culturel Coréen de BruxellesConcert de musique traditionnelle © Centre Culturel Coréen de Bruxelles